S’il y a un mot qu’on voit apparaître sur presque tous les sites internet, c’est bien celui-là : cookies. On nous demande de les accepter pour continuer, mais qu’est-ce que c’est exactement ? Nous vous en avons déjà parlé dans un autre article, mais voici une comparaison pour vous permettre de mieux comprendre :

Imaginez que vous entrez dans un centre aquatique pour la première fois. On vous demande votre nom et on vous ouvre la porte des vestiaires correspondants (femmes ou hommes).
Une semaine plus tard, vous y retournez et, à quelques mètres de l’entrée, la bonne porte s’ouvre et on vous souhaite le bonjour en vous nommant ! Quel plaisir d’être reconnu !
Mais vous découvrez que la personne de l’accueil possède un carnet où elle note tout :
dans quels bassins vous êtes allé.es, si vous portez le même maillot de bain, le temps que vous passez sous la douche ou aux toilettes, avec qui vous avez parlé dans la piscine…
Vous trouveriez ça terriblement indiscret !

Image par Marisa Sias de Pixabay
 

Et bien les cookies, hors pâtisseries, ce sont des petits carnets qui sont enregistrés sur votre ordinateur, dans le navigateur (voir l’article sur les navigateurs). Lorsque vous arrivez sur un site pour la première fois, un carnet commence à se remplir avec des informations utiles (langue, zone géographique…), mais souvent aussi beaucoup plus indiscrètes : pages lues, achats effectués… Et le pire : les informations de ces carnets sont transmises à des publicitaires !

Quand vous cliquez sur « Accepter », vous donnez l’autorisation de remplir de ces carnets… Certains sites n’y notent que très peu d’informations (comme le nôtre !), mais pour une grande part, pas sûr que vous donneriez votre accord si vous saviez ce qu’ils en font !

Alors, que faire ?

On peut refuser les plus intrusifs, pour chaque site, quand on nous le demande.

On peut aussi utiliser la navigation privée comme expliqué dans l’article dédié, ou encore effacer régulièrement ces fameux cookies en allant dans les options du navigateur, puis généralement dans la rubrique « vie privée ».

Si je souhaite aller au cinéma et qu’aucun film ne me fait envie, je vais en choisir un par défaut, c’est-à-dire en éliminant ceux que j’aime le moins pour ne garder que le dernier. J’irai donc voir le « moins pire ».

Dans le domaine du numérique, l’expression « par défaut » est souvent employée, mais n’a pas tout à fait le même sens. Il s’agit plutôt d’un réglage qui indique l’action à faire si l’on ne fait pas de choix.

Exemple : si on possède plusieurs imprimantes, il y en a forcément une « par défaut », c’est-à-dire que si on ne précise rien, le document sera imprimé sur celle-ci.

On parle aussi de programme « par défaut ». Par exemple, sur un ordinateur, il y a souvent plusieurs navigateurs internet (Mozilla Firefox, Google Chrome, Microsoft Edge…). Si jamais on a reçu un fichier PDF et que, dans le texte, il y a un lien vers un site internet, ce sera le navigateur par défaut qui s’ouvrira pour afficher le site.
Vous pouvez changer votre navigateur par défaut en allant dans les options/paramètres de celui que vous voulez. Vous trouverez ce réglage dès la première page.

Ces trois lettres signifient Uniform Resource Locator, mais ce n’est pas ce qui est à retenir.
Mieux vaut comprendre qu’il s’agit d’une adresse web, c’est-à-dire l’adresse d’un site internet ou d’une page en particulier.
Par exemple, l’URL de la page que vous êtes en train de lire est la suivante :

https://www.cc-lacqorthez.fr/CYBERBASE/le-mot-du-vendredi-n°2-!

Elle est affichée dans la barre d’adresse, vers le haut de votre écran.
Elle peut être longue ou courte, ne contient pas d’espaces, et permet d’aller au bon endroit, comme l’adresse d’une maison permet de s’y rendre.

Grâce à l’URL, on peut, par exemple, envoyer à un ami un moyen direct d’arriver sur un site, ou de voir une vidéo. Pour cela, on peut la copier, puis la coller dans un e-mail (voir le tutoriel pour savoir comment faire). En effet, lorsqu’on fait une recherche avec des mots-clés, il n’est pas sûr de retrouver facilement la bonne page…

C’est également une URL qu’on peut trouver dans un courrier de la banque par exemple, pour aller directement à la bonne page de manière sécurisée.
Pour cela, on clique dans la barre d’adresse, on efface ce qui y était écrit et on recopie scrupuleusement l’URL. On valide par la touche « Entrée » sur le clavier, et c’est parti !

Ce mot apparaît aussi dans sa version anglaise : upload.
Il s’agit de transférer des fichiers, enregistrés sur son ordinateur ou son téléphone, sur un site internet.

Par exemple, si vous êtes sur le site internet d’une administration ou d’une assurance et qu’on vous demande un justificatif de domicile (comme une facture que vous avez en PDF), vous allez le « téléverser ». Souvent, il faut cliquer sur le bouton « Parcourir » pour aller le chercher dans ses dossiers. Il peut aussi y avoir « ajouter des fichiers »…
On parle aussi de téléverser sur un site pour faire un album photo par exemple.

Le contraire de téléverser, c’est le mot télécharger, c’est-à-dire récupérer un fichier d’un site internet pour l’avoir sur son ordinateur.