Spécialiste de la protection biologique des plantes, M2i vient de lancer, dans les murs de Chemstart’up, la première unité mondiale capable d’encapsuler à grande échelle des phéromones, utilisées en alternative aux pesticides.
Nous vous l’annoncions il y a quelques mois dans ces pages et celles de notre magazine. C’est aujourd’hui chose faite : M2i a officiellement démarré son unité industrielle de micro-encapsulation de phéromones sur son site de Lacq. Explications.
Le fabuleux destin de M2i, pour un monde plus vert
Née en 2012, cette jeune société française a installé en 2015 son laboratoire de recherche à Chemstart’up, la plateforme technologique portée par notre communauté de communes et le groupement d’intérêt public Chemparc. En quelques années, les innovations inventées ici l’ont propulsée leader européen de la protection biologique des plantes par phéromones. 100% vertes, ces alternatives aux pesticides permettent de contrôler les ravageurs des jardins, des vergers, des céréales ou de la vigne, sans impacter la santé ou la biodiversité. La technique de micro-encapsulation, brevetée par M2i, permet d’optimiser leur utilisation par les agriculteurs et les jardiniers.
Le bassin de Lacq au cœur de la transition énergétique
Favoriser la recherche pour créer de nouvelles productions et de l’emploi sur le territoire : pari réussi pour Chemstart’up.
« Après Canoe, autre locataire des lieux à avoir créé des lignes pilotes en prolongement de ses travaux de recherche, cette première mondiale reflète le renouveau du bassin de Lacq par la chimie verte, déclare Patrice Laurent, vice-président de la CCLO délégué au développement économique. Le rôle de notre communauté de communes est de continuer à attirer ces entreprises talentueuses, et de leur donner les possibilités de développer leurs innovations. Nous allons d’ailleurs agrandir la plateforme Chemstart’up, pour la 3e fois depuis son ouverture en 2011, au service de cette même ambition : renforcer la position d’excellence du bassin de Lacq en matière de diffusions technologiques du futur. »